jeudi 7 mars 2013

Boooooorn in the USA!!!



Les américains et l'individualisme

Quand on dit que les américains sont individualistes, les européens comprennent qu’ils sont tellement égoïstes, qu’ils ne veulent pas payer d’assurance maladie universelle. Or, l’assurance maladie universelle vient, à mon avis, d’un tout autre problème : le matérialisme. (Je ferai un article sur le matérialisme un autre jour)
Non, ce qui caractérise nos petits américains, c’est leur très forte individualité, c’est-à-dire, personnalité. Chacun est invité à montrer fièrement aux autres le groupe/club/parti politique auquel il appartient. Pour cela, (le matérialisme aidant), vous trouverez facilement dans tous les magasins des autocollants pour voiture avec des leçons de morale pour les autres. Genre, les deux voitures que voici (voitures garées dans la même rue à New Orléans) :
A gauche: "Take my hand, not my life"
A droite: "What does abortion take? One human life"
En haut a gauche: 2012 Obama
En bas a gauche: COEXIST (avec les symboles de toutes les religions)
En bas a droite: ERACISM (...que je ne sais pas ce que ca veut dire...)



Soyons sérieux deux minutes, combien de temps faudrait-il à l’un ou l’autre des conducteurs pour se faire insulter/tabasser/cracher dessus en Europe ? Et bien aux USA, tout va pour le mieux ! Les gens collent tout et n’importe quoi sur leurs voitures, du « soutiens nos troupes ! », en passant par « fais du footing » (non mais oh ! De quoi je me mêle !), au « Moi je parle français, et vous ? » (qui m’a gentiment était offert par l’Alliance Française). Et personne ne se fait taper dessus ! Même pas avec le coup du français!
On retrouve la même chose dans les jardins où les gens plantent des drapeaux à caractère ostentatoire pour vous dire de voter Romney ou Obama (non parce que c’est sûr que si je veux voter Romney et que je passe devant un drapeau d’Obama, je risque fort de changer d’avis…). Pareil pour les T-shirts ou les sweet-shirts difformes et les casquettes avec le nom de votre université, de votre équipe de base-ball préférée (une connaissance de Mike, qui vient du Missouri, s’est promenée fièrement à Denver avec tout l’attirail de la supportrice de l’équipe de sa région natale… imaginez un madrilène avec le maillot du Real Madrid à Barcelone…), ou de votre religion (un copain de Mike se balade avec un T-shirt sur lequel vous avez un dessein de Jésus à cheval sur un dinosaure…). 



"All eyes on us" ou de l'Art d'attirer l'attention

Quand nous étions petits, nos mamans nous disaient : « arrête de te faire remarquer ! ». Depuis que je suis aux États-Unis, je me dis que soit les américains n’ont pas de mamans… soit ils n’ont pas les mêmes ! La preuve en images et chanson avec la toute dernière d’un icone de la chanson américaine (Britney Spears), qui fait un tabac dans tous les « danse boîte » des USA :
Alors, pour les non-anglophones je vais faire une petite traduction vite faite du refrain et des premières phrases :

CRIS ET HURLE (encore un ordre qu’on pourrait bien coller sur notre pickup)


Quand tu vas entendre ça en boîte, tu vas gueuler bien fort,

tu vas gueuler bien fort,

tu vas gueuler bien fort,

Quand on arrive en boîte ; tous les regards sur nous

tous les regards sur nous

tous les regards sur nous

T’as vu les mecs dans cette boîte ; ils nous regardent

ils nous regardent

ils nous regardent

Tout le monde dans la boîte ; ils nous regardent

ils nous regardent

ils nous regardent
Vous êtes bien entendus priés d’accompagner cette chanson par des relents narcissiques exacerbés mais bien assumés : robe ultra courte en haut et en bas y compris pour les demoiselles en surpoids, culotte qui dépassent, cheveux super style pour ces messieurs, accompagnés d’un T-shirt moulant ce qu’il y a à mouler et danse qui rappelle toutes les positions sexuelles à la mode. Comme vous ne me croyez pas, je vous mets un extrait d’un programme de télé réalité qui fait un carton ici et qui reflète bien, voir pas assez, ce qu’on voit parfois en discothèque ici :



Allez, pour la forme, je vous mets la chanson de The pussycat Dolls, qui rien que par son nom veut tout dire (et non, je ne traduirai pas pour les non anglophones… je suis une demoiselle bien élevée moi !), qui allie danse narcissique à paroles prétentieuses… titre de la chanson : « Ne dis pas que tu ne rêverais pas d’avoir une petite amie aussi bonne que moi ! (« Bonne », évidemment pas dans le sens de gentille…)
Alors comme nous on ne peut pas faire ça en discothèque sans se faire remarquer, (mais que danser comme ça, c'est quand même bien rigolo), je vous suggère d'essayer là, tout de suite, devant votre ordi: C'est partiiiiiiiiiiiiiiiii!



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