lundi 28 janvier 2013

Au feu les pompiers il y a la maison (des voisins) qui bruleuhhhhhhhhh !


On dira ce qu’on voudra des États-Unis mais il y a une chose qui est sure : ici, on ne s’ennuie pas ! Il se passe toujours quelque chose et c’est toujours hallucinant !
Aujourd’hui, je suis allée manger avec des amies à midi… 
-   VOUS : « Ouahhhhhhh ! Incroyable ! Ils sont fous ces américains ! »
...Bon, vous vous doutez bien qu’il ne s’agit pas de cela. Je suis donc allée manger et quand je suis revenue, j’ai vu ça tout autour de chez moi :
 
Non seulement mon cœur s’est arrêté de battre mais en plus j’ai failli en tomber de mon vélo !
[Blague mise à part, ma mère était restée à la maison donc j’ai tout de suite pensé qu’il lui était arrivé quelque chose… après coup il faut bien avouer que deux camions de pompiers, une voiture de flic et de l’eau partout pour secourir une femme qui a fait une crise cardiaque ou qui a été assassiné par un dealer de drogue, ce n’est pas très logique…]
Voilà donc l’histoire de ce qui s’est passé :
Ma mère était tranquillement installée devant l’ordinateur depuis un bon moment. De temps en temps, elle sentait une odeur de plastique brulé et elle se demandait ce que ça pouvait bien être.  Deux heures plus tard ( !), elle a tout d’un coup levé la tête et là, par la fenêtre :
AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Complètement paniquée et sans savoir quoi faire (prévenir les pompiers n’étant pas une option car : 1. Elle ne connaissait pas le numéro, 2. Elle ne parle pas anglais…), elle a descendu les escaliers en courant et elle a tambouriné sur la porte de la salle de bain où mon colocataire faisait tranquillement ses besoins (comme il nous l’a ensuite avoué)… il a sorti la tête et ma mère, qui ne parle pas très bien l’anglais en temps normal, encore moins en temps anormal, a crié « FIRE ! FIRE ! » (« FEU ! FEU ! »). Le pauvre garçon a remonté aussitôt son caleçon et, ainsi vêtu, s’est précipité à l’étage pour éteindre le feu qu’il croyait être en train de dévorer notre maison. Le soulagement fut toute fois de courte durée puisque, à peine avait-il constaté qu’il n’y avait que la maison du voisin qui était en feu, que les câbles électriques de ladite maison explosèrent.   
Et c’est là qu’on va voir les différences culturelles entre français et américains :
Réaction de la maman
Réaction du colocataire
- Réaction number wane : Court le plus vite possible, le plus loin possible du sinistre pour se mettre à l’abri en laissant la porte grande ouverte et la maison offerte aux pilleurs, voleurs et autre SDF.
 
- Réaction number tou : …pas de réaction… est traumatisée, n’ose plus bouger.
- Réaction number wane : Court le plus vite possible, au péril de sa vie,… au sous-sol pour récupérer sa tablette numérique dans le but de 1. La sauver des flammes, 2. Filmer et photographier la scène (voilà pourquoi nous avons des photos de ce drame !) en caleçon…
 
- Réaction number tou : va voir les locataires des maisons en flamme (oui parce qu’il s’agissait en fait de deux maison en une… ah bravo !) ainsi que les pompiers pour leur demander ce qui se passe, comment ? pourquoi ? qui ? où ? etc.
 
Résultats des courses : Deux maisons partiellement brulées, une barrière détruite par les pompiers, un américain qui montre fièrement son petit documentaire maison à qui veut bien le voir et une maman traumatisée à vie qui n’oubliera plus jamais que le numéro d’urgence ici c’est le 911 !

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