Le quartier n’offre pas, à première vue, ce qu’on attendait de lui. L’architecture, certes originale, n’impressionnera pas les voyageurs européens. Les touristes seront d’abord frappés par la saleté des lieux, les fortes odeurs et les clochards. Le long de Bourbon Street, les stripteaseuses, au corps abimé par la nuit et l’alcool, aguichent jour et nuit les passants. Bref, on est loin des banlieues chiques de la « middle class » et pourtant on se laisse prendre.
Le French Quarter se veut le symbole de la contre-culture américaine : sexe, alcool et marginalité se concentrent dans les quelques rues du centre où tout est permis…ou presque. Les bars sont fumeurs, les fêtards boivent ostensiblement de l’alcool en pleine rue, les filles à demi-nues des boites à striptease rappellent les prostitués d’antan.

Malgré tout, de tous les endroits visités aux États-Unis, La nouvelles Orléans et le French Quarter sont surement ceux qui m’ont le plus marqués. Le vieux Pigalle n’a rien à envié à son petit et pâle héritier, mais les bobos et riches proprios du quartier parisien devraient en prendre de la graine : propreté, morale et transgression de font pas bon ménage.
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